Prévu pour la rentrée 2025, le programme EVARS de l’Éducation nationale (Éducation à la Vie Affective, Relationnelle et Sentimentale) s’impose dans toutes les écoles, collèges et lycées. Avec un financement public officiel de plus de 700 millions d’euros, EVARS propose trois séances annuelles obligatoires dès la maternelle. Les parents ne peuvent pas s’y opposer.
Un investissement colossal alors que la France est en faillite
Le financement d’EVARS repose sur un budget estimé à 703 millions d’euros (source officielle). Chaque élève bénéficiera de six heures par an, ce qui représente près de 9,44 euros l’heure par enfant, pour un total de 12,4 millions d’élèves concernés. Ce déploiement massif suscite des réactions, notamment parmi les familles attachées à un rôle éducatif traditionnel.
Objectifs affichés et contenus proposés
Selon l’Éducation nationale, EVARS vise à promouvoir l’égalité, le respect, la santé sexuelle, la lutte contre les stéréotypes de genre et les violences.
Le programme EVARS soulève plusieurs critiques majeures. D’abord, il détourne l’école de sa mission première : instruire. En voulant aussi éduquer, notamment sur des sujets intimes comme la vie affective et sexuelle, l’État empiète sur le rôle des parents, risquant de les déresponsabiliser. L’école devient alors un espace de diffusion morale ou idéologique, au détriment des savoirs fondamentaux, ce qui expliquerait en partie le recul de la France dans les classements éducatifs.
Autre point sensible : l’âge des enfants. EVARS s’applique dès la maternelle, à partir de quatre ans, ce qui choque certains observateurs qui estiment que ces sujets ne sont pas adaptés à de si jeunes élèves.
Le programme est aussi critiqué pour sa vision idéologique : il ignore des réalités biologiques comme la puberté, privilégiant une approche purement sociologique où tout serait une construction sociale, sans base naturelle, inspirée des théories post-structuralistes.
Enfin, le mode d’intervention est jugé problématique. Les séances ne sont pas assurées par les enseignants, mais par des associations extérieures, souvent militantes, ce qui fait craindre une dérive vers un endoctrinement idéologique, sans garantie de neutralité ni d’encadrement pédagogique solide.
Les critiques et les inquiétudes
Pour ses détracteurs, EVARS représente une intrusion de l’État dans la sphère parental, une « déresponsabilisation » qui transfère l’autorité éducative vers l’école. Certains y voient une forme d’idéologie progressiste « Woke », accusée de remplacer les contenus fondamentaux par des orientations identitaires Ce glissement soulève une question : à quel prix abandonne-t-on l’apprentissage classique pour une approche sociale et morale, et donc une baisse de performance de l’enseignement ?
Conséquences à venir
Implanté dès septembre 2025, EVARS s’inscrit dans une volonté plus large de repenser l’école comme espace éducatif complet, au-delà des savoirs académiques. Toutefois, face aux préoccupations sur l’efficacité de l’enseignement, à la baisse des performances aux évaluations internationales et à la sensibilité culturelle, EVARS pourrait accentuer le débat sur la mission de l’école.
Foire aux questions (FAQ) du programme EVARS
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