Depuis le vendredi 14 février 2020 (jour de la st-valentin), les politiques de tous bords (à quelques exceptions près) et les journalistes de la presse officielle défilent les uns derrière les autres pour défendre le « soldat Griveaux » dont des vidéos dites personnelles sont parues sur le web. Quelques morceaux choisis :
- Gilles Le Gendre : Soutien indéfectible @BGriveaux, et confiance inconditionnelle @StanGuerini, pour que notre mouvement @enmarchefr surmonte cette épreuve. Ce qui se passe depuis hier dépasse tous les enjeux partisans. Ce ne sont pas que Benjamin et sa famille qui sont salis, mais la #démocratie.
- Stanislas Guerini : À @BGriveaux et à sa famille, je veux dire mon soutien indéfectible face aux attaques immondes dont ils font l’objet. Je réunirai ce jour les cadres de la campagne parisienne pour réfléchir, ensemble, à la meilleure manière de porter notre projet de changement à Paris.
- Emmanuel Macron qui évoque un complot russe dans l’affaire Griveaux dédouanant ainsi ce dernier.
Tout ceci est assez pitoyable. Nous sommes face d’un individu avec des tendances exhibitionnistes manifestes et les politiques nous chantent le refrain de l’atteinte à la vie privée. À les écouter, il ne serait responsable de rien.
Pourtant, un homme politique qui envoie des vidéos avec son nom et sa photo en clair en train de se masturber à une inconnue est le premier responsable de sa descente aux enfers. Expression attribuée à François Fillon sur l’affaire Griveaux : « Vous imaginez le Général de Gaulle en train de se filmer la bite ».
Et, les réseaux sociaux sont devenus les coupables désignés :
Le journal du monde du 15 février 2020 : « La renonciation du candidat LRM à la Mairie de Paris après la diffusion d’une vidéo à caractère sexuel a brisé les principes qui régissent l’exercice de la vie publique. Elle oblige aussi à mener une réflexion sur l’usage des réseaux sociaux. ». Un peu plus loin dans l’article : « Heureusement, les réactions dans le monde politique ont été globalement saines. À un mois du premier tour des élections municipales, partisans, adversaires ou concurrents de Benjamin Griveaux ont, à une quasi-unanimité, condamné l’attaque dont il a été victime. »
On assiste à une inversion complète des responsabilités, comme dans les familles bourgeoises où le chérubin s’est fait prendre la main dans le sac, mais qu’il faut absolument protéger pour l’honneur de la maisonnée.
Bien au contraire, Il faut saluer le rôle des réseaux sociaux qui ont eu dans cette affaire un rôle salvateur pour la société française en mettant à l’index les hommes politiques les plus dangereux pour elle.
Merci Twitter et les autres.
Réaction de Serge July sur LCI :
« Quand on est un homme politique, à l’époque des réseaux sociaux, on fait gaffe. Le mec qui ne fait pas gaffe, c’est un con, et #Griveaux est un con. » « Ce n’est pas mon truc de me b…. devant une caméra et d’envoyer ça tout le monde ».
Vidéo de l’affaire Griveaux
Autres articles sur l’affaire Griveaux
En complément, nos autres publications autour de l’affaire Griveaux :
Sorry, no posts were found.
Votre avis sur l’affaire Griveaux nous intéresse :
Dites-le-nous dans les commentaires. Merci.
